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MES ROMANS

LE PROJET DE JOIE

Couverture "Le projet de joie"

Roman, L'Harmattan

ISBN : 978-2-336-41864-3

Parution : 23 novembre 2023

« Le projet de joie » est un roman dystopique glaçant, ironique, réaliste, cynique, qui mêle aventure individuelle et destin collectif.

Ce récit questionne l’avenir des mondes contemporains, et propose une lecture nouvelle des sociétés de castes.

Interview

INTERVIEW
"LE PROJET DE JOIE"

Une dystopie

Pourquoi avoir choisi le mode dystopique ?
C'est un mode de narration intéressant à plus d'un titre. Comme on ne peut se situer, ni dans le temps, ni dans l'espace, la créativité littéraire se trouve libérée, détachée des contingences du réel contemporain. Pour tout écrivain, c'est un mode qui libère. En ce qui me concerne, à aucun moment j'ai dû me restreindre, de peur de choquer, ou que certaines sociétés (partis politiques, associations, etc.) ne se sentent visés.

Alors oui, cela n'a échappé à personne, nous parlons bien de sociétés occidentales, poussées au paroxysme de leurs folies politiques.

Une société hiérarchisée

La société de castes que vous décrivez est extrêmement simplifiée. Peut-on réellement croire que l'Allemagne, la France ou la Grande-Bretagne puissent un jour ressembler à ce que vous décrivez ?
Il ne s'agit pas de croire, mais de mettre en perspective l'évolution socio-culturelle des sociétés occidentales. Les statistiques le montrent bien, aujourd'hui nous assistons à une disparition de la classe moyenne au profit d'une classe qui s'enrichit et d'une autre qui s'appauvrit. Depuis une trentaine d'années, nous sommes passés de trois à deux strates. Pour les besoins de la narration, j'ai considéré qu'il fallait simplifier à l'extrême ce fait, de manière à clarifier le propos.

Une concurrence mondiale

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Vous décrivez une société qui importe volontairement le pire du moins-disant social mondial. Pourquoi vos gouvernants ont-ils intérêt d'appauvrir leur population ?
Il ne s'agit pas d'appauvrir la population, il s'agit d'être compétitif face à la concurrence internatioale en réindustrialisant le pays, tout en utilisant les plus pauvres selon un barême salarial aussi bas que le Bengladesh (avec un revenu moyen très faible et l'absence de protection sociale).

Le Dolapar, pays que je décris, crée ainsi en son sein deux sociétés : une comparable sur le plan salarial à la France ou l'Allemagne (avec son revenu minimum et sa protection sociale), et une autre société disposant d'un minimum salarial très bas comparable à la Chine, l'Inde ou le Bengladesh.

Une révolte impensée

Vos personnages semblent totalement résolus à subir. Peut-on imaginer qu'un jour, ils se révoltent ?
Nietzsche disait que le travail est la meilleure des prisons. Le Dolapar, de par sa construction sociale, crée une rivalité énorme entre ceux que j'appelle les laborieux et ceux que j'appelle les loqueteux. La compétition est exacerbée, le trouble est considérable,. Le niveau d'aliénation et d'individualisme est tel qu'il devient impossible à la révolte de poindre dans les esprits. Si vous ajoutez à celà des représentants politiques qui s'affichent sans complexe en tant que lobbyistes, vous avez un cocktail politico-économique imparable d'efficacité productive, mais désastreux pour les populations.

Et les liens affectifs ?

Adso et Moon, deux personnages clé semblent faits pour s'unir. Pourtant rien ne se passe, pourquoi ?

Le Dolapar produit une situation sociale paroxystique qui va au-delà de l'individualisme. Peut-on parler d'égoïsme forcené, d'une totale avarice des sentiments ? J'ai du mal à le décrire, mais force est de constater que toute relation sensible - pour ne pas dire affective, voire amoureuse - est vite rattrapée par une sorte de conscience commune qui n'autorise que la raison, pas l'émotion.

Le travail est roi, le productivisme la finalité de la vie. Dans cette occurrence, les liens familiaux ou conjugaux sont volontairement défaits.

L'humour toujours

Pourtant l'ironie est partout ! Certaines scènes sont particulièrement cocasses. Est-ce bien cohérent avec un récit qui se veut assez noir ?

L'ironie est en littérature, ce que la vaseline est au suppositoire. Elle sert à faire passer la médication. 

LE GOUVERNEMENT DES SORCIERS

"Ce thriller décrit une tyrannie nouvelle et puissante
parce qu'elle est l'émanation de gens du bien." OBJECTIF GARD

Couverture "Le gouvernement des sorciers"

Dans un pays imaginaire, le Dolapar, un paludisme particulièrement agressif décime la moitié de la population. Un sorcier inconnu trouve l'antidote. Ce guérisseur profite alors de sa notoriété nouvelle pour prendre le pouvoir.

Roman dystopique écrit sur le mode du thriller, Le gouvernement des sorciers est aussi un livre de sociologie et de philosophie politique. Un livre dont le but est de démontrer que le suffrage universel peut être balayé par une tyrannie nouvelle, une tyrannie puissante parce qu'elle est l'émanation de gens de bien.

 

Une servitude volontaire à laquelle même La Boétie n'avait pas pensé.

Roman, L'Harmattan

ISBN : 978-2-14-031716-3

Parution : décembre 2023

Précédents roman

INTERVIEW
"LE GOUVERNEMENT DES SORCIERS"

La genèse

Comment l'idée de cette tyrannie nouvelle a-t-elle germé dans votre esprit ?
Durant l'épidémie du Covid, à l'issue du premier confinement, Emmanuel Macron a dissous de manière autoritaire le Conseil scientifique Covid-19. Cette dissolution s'est effectuée en 24 heures, sans consultation, sans concertation, de manière brutale et expéditive.

Cette manière désinvolte de se départir d'un groupe d'experts, à un moment où l'on ne savait presque rien sur le virus, m'a paru étrange.

Par la suite, et très fortuitement, j'ai consulté un certain nombre de blogs historiques qui racontaient que déjà, au 17ème siècle, la médecine était perçue par les monarques comme l'ennemi du pouvoir. Car soigner, c'est se substituer à l'action "bénéfique" de Dieu (et donc de son représentant de droit divin, le roi). J'en ai conclu que la médecine, que je nomme "soignement" dans le roman, était le premier adversaire politique des puissants.

La force de la dystopie

Pourquoi un roman dystopique dans un pays imaginaire, dans une temporalité indéfinie ?
Ce formalisme a deux avantages : d'abord pour l'auteur.
Si le pays est imaginaire, si la temporalité est indéfinie, la créativité romanesque se libère. Il est aisé de comprendre que celui qui écrit l'histoire est débarrassé de tout préjugé, présupposé, de tout conditionnement culturel, politique, voire philosophique. Alors la pensée se déploie, on peut aller au bout de la logique du sujet

Mais cela agit de la même manière pour le lecteur. Il se trouve plus libre, mieux disposé à aller au bout de la proposition de tyrannie politique décrite. L'impensable devient pensable.

Une fiction glaçante

Pourquoi avoir choisi une dystopie plutôt qu'un essai ?
J'attends de ce livre (je l'espère), la plus grande diffusion possible. Certes, la technique de l'essai permet de penser d'une manière didactique, pédagogique, mais en l'espèce, il ne parlerait qu'aux sociologues et aux philosophes, ce qui m'apparait restreint.

J'ai donc fait le choix d'une fiction dystopique, car je crois à l'éducation populaire, à la force de persuasion du romanesque.

Des sorciers énigmatiques

Vous parlez de sorciers, pourtant ils ressemblent étrangement à des médecins...
Oui en effet ! Je n'utilise aucune terminologie médicale pour nommer ce que j'ai appelé les "sorciers de soignement". Il y a évidemment dans le roman, et c'est intensionnel, une ambiguïté terminologique entre médecins et "sorciers de soignement". De même, il n'y est pas question de prise de sang, mais de "saignée". Enfin, on n'y parle pas de traitement psychiatrique, mais de "substances de régulation des humeurs". 

J'ai voulu ne pas désigner précisément ceux qui prennent le pouvoir dans ce livre. Je laisse au lecteur le soin de se faire son propre avis. 

L'humour

Pourquoi le formalisme ironique, voire humoristique, pour un thème si sérieux : la tyrannie ?

Ce que je décris est inquiétant, très angoissant. Moi-même, je me suis fait très peur à le concevoir. J'ai donc choisi le mode narratif du "thriller ironique" (l'humour aide bien pour faire passer la médication...) Une médication nécessaire pour que tous les lecteurs acceptent la force et la puissance éminemment possible de l'instrument tyrannique que je raconte.

Interview


OPULOR

"Franck Soleillant nous enveloppe dans l’odeur, le bruit, la moiteur, la diversité de la forêt camerounaise. Il dresse un bon portrait de nos écolos des villes coincés dans leurs certitudes en comparaison de la joie et du délire de vivre qui règne au Cameroun." OUEST FRANCE

Couverture OPULOR

Roman, L'Harmattan

ISBN : 978-2343223285

Parution : février 2021

Le Cameroun, c’est près de 250 ethnies et plus de 300 dialectes. Toute la complexité de l’Afrique en un seul pays ! 

Alors quand un groupe d’écologistes français, sûr de ses convictions, se rend pour la première fois dans la Réserve du Dja, l’expédition se délite, se perd, tourne à la farce et à la tragédie.

Opulor est un texte à l’humour mordant, vif, haletant. Un humour où les certitudes occidentales se télescopent, se fracassent, s’éparpillent face à la réalité sociale du Cameroun.

Opulor est aussi un roman sur une région singulière de l’Afrique. Un pays fragmenté, un puzzle culturel dont la survie n’est possible qu’en pactisant au jour le jour, heure après heure, seconde après seconde avec un chaos permanent. Opulor est enfin un thriller subtil, un thriller en équilibre sur le fil de l’ironie, un fil qui peut se rompre à tout moment, laisser choir nos certitudes dans la terreur et le vertige. 

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Bio

BIO

Franck Soleillant

ECRIRE, 

DECRIRE, 

APPROFONDIR, 

COMPRENDRE !

Philosophe par passion,

je fus aussi par nécessité

Directeur de l'Institut français du merchandising

et Professeur de marketing à l'Essec.

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